Quatuor sang pour sang rock, DARWELLS carbure à l’énergie pure. Taillé pour la scène où l’univers musical du groupe prend toute sa dimension, Darwells ne se pose pas de questions. Intellectualise que dalle. C’est l’instinct, les tripes, le cœur et l’âme qui prennent le contrôle. Les amplis sont d’office dans le rouge. Les riffs sont telluriques et incendiaires. La section rythmique tabasse et groove comme jamais. La voix souple et robuste -en anglais dans le texte- permet aux compositions de s’épanouir pleinement.

Si les quatre garçons bien dans le vent dont la moyenne d’âge tourne autour des vingt-cinq printemps connaissent leurs classiques (The Beatles, Led Zeppelin, AC/DC, The Rolling Stones,…) sur le bout des doigts, Darwells n’imite en rien ses prestigieux aînés. C’est d’ailleurs tout le talent, un talent quasi insolent et frondeur, que de proposer des morceaux (des hymnes ?) immédiatement mémorisables sur l’assise classique précitée avec d’autres influences, là aussi, anglo-saxonnes. Citons, en vrac : Kings of Leon, The Amazons, Foo Fighters, Royal Blood, Nothing But Thieves, Catfish and The Bottlemen, Queens of The, Stone Age, Franz Ferdinand, The Kooks,…