La musique a toujours fait partie de la vie de KEZIAH JONES. Il se souvient ainsi de son enfance à Lagos, au Nigeria, dont la bande son oscillait entre les choeurs traditionnels écoutés par son père et les disques de ses soeurs : Michael Jackson, Teddy Pendergrass, Sly Stone… Les dimanches, pour les enfants qui comme lui choisissaient de ne pas suivre leur mère à l’église, étaient alors les jours plus joyeux. La chaîne hi-fi poussée à fond diffusait une playlist mélangée et l’on s’autorisait quelque petit verre d’alcool fort pour accompagner la fête. La musique déjà, apparaissait pour le futur artiste, comme une joie, un partage, un symbole de liberté.
Musicien engagé qui n’a jamais eu peur d’embrasser la pop. Attaché à ses racines nigérianes sans pour autant s’interdire d’être nomade. Inventeur d’un style majeur et imparable – le blufunk – mais toujours prêt à se réinventer. Artiste pluridisciplinaire sans limites, imperméable au passage du temps… On n’aura jamais fini de découvrir le discret et inspirant Olufemi Sanyaolu, a.k.a. Mister Jones.